Il y a un roman de Claude Simon qui me fascine particulièrement, c’est « Le vent », son quatrième roman. Il y a des raisons littéraires-la nouveauté et l’originalité d’un grand romancier qui atteint à sa maturité et trouve son vrai ton. Il y a aussi des raisons plus personnelles, la description d’une ville du Sud (Perpignan où je suis passé plusieurs fois) et le charme insidieux et si prenant des vieilles villes du Sud, les demeures familiales à l’abri de lourds rideaux, les enclos du Sud-Ouest qui suscitent des rêveries sur les générations passées et les généalogies familiales disparues. Donc, avec ce « Vent » surgitle moment où Simon quitte les chemins balisés du roman balzacien réaliste pour toute autre chose. Il fut achevé au cours de l’été 1956, Simon a 43 ans. C’est le roman où il assume son originalité, la luxuriance de sa prose et la puissance de ses visions en fragments. L’histoire du manuscrit est intéressante. Invité au centre culturel de Royaumont, Claude Simon fait la connaissance d’Alain Robbe-Grillet, alors jeune conseiller littéraire des éditions de Minuit. Ce dernier lit le manuscrit que Claude Simon, vient de terminer, l’aime et le passe à Jérôme Lindon, qui donne son accord pour le publier. La difficulté c’est que Claude Simon était encore sous contrat aux éditions Calmann-Lévy, après avoir été publié aux éditions du Sagittaire(« Le tricheur » et « la corde raide »). Finalement, Calmann -Lévy accepte que Simon soit publié aux éditions de Minuit. C’est donc en 1957 que Lindon publie « le vent ». Or c’est une année particulière, emblématique, une année-charnière qui manifeste un grand renouveau romanesque puisque Lin don publie en quelques mois « La modification » de Butor, « La jalousie « de Robbe-Grillet et « Tropismes » de Sarraute .Trois œuvres –manifeste. La critique littéraire comprend qu’il se passe une rupture dans le paysage romanesque.. C’est Emile Henriot, dans « Le monde » du 22 Mai 1957, qui trouvera l’appellation « Nouveau Roman » pour qualifier ce renouveau.

A l’époque, des critiques ont trouvé le roman de Simon difficile. Il l’est. A première lecture on perçoit mal l’architecture de l’intrigue .quelques lectures plus tard, elle apparait nettement. Antoine Montès débarque dans une ville du Sud, venu pour toucher l’héritage de son père. D’emblée, on l’appelle « l’idiot » -c’est le premier mot du roman- ce grand type à l’allure invraisemblable, mélange de grand type mal fringué, portant un appareil photo sur son estomac. En fait, il revient au pays, dans la ville que quitta sa mère, trente-cinq ans plus tôt, fuyant un mari indigne .Il se montre plein de bonne volonté, intéressé par les étranges personnages qu’il rencontre. Mais, contre l’avis du notaire, Montès accepte l’héritage ,hectares de vigne de ce père qu’il n’a pas connu (ce fut le cas de Claude Simon) .Ce comportement déclenche l’hostilité des notables de la ville. Il apparait au fil de la lecture qu’un « innocent est en butte à la férocité et à la bêtise de la bourgeoisie. «
Trois femmes vont être attirées par Montès . Cécile- qui tombe amoureuse de lui- et Hélène qui sont les deux filles de l’oncle qui le reçoit. Enfin Rose,la serveuse qui travaille dans l’hôtel où est descendu Montès, et qui sera tuée par son amant ,le gitan Jep.
Rose est »une rudement chic fille »qui manie la serpillère du matin au soir . Elle fascine Montès qui aime bavarder avec elle sur un banc. Elle attire ce héros décalé, venu de ce lointain département froid , l’Yonne. Montès, observé par toute la ville, dérive ezt observe les différents quartiers de Perpignan sans s’apercevoir qu’on se moque de son allure étrange, presque clownesque avec ses mauvaises fringues et son appareil photo qui se balance sur son ventre.

Le récit est tissé par les rumeurs, les cancans, les malveillances de la plupart des personnages secondaires qui surviennent à la manière de témoins. En, fauit, c’est toute une ville qui parle, murmure, cancane. C’est la ville qui tient le premier rôle. Pas mal de critiques ont comparé Montès au Meursault de l’étranger ou au Prince Muychkine de » l’Idiot « de Dostoïevski. Ca ne saute pas aux yeux à la première lecture tant on est fasciné et déconcerté par la puissante phrase épique repliée sur elle-même, ou en spirale, interminable, proliférante truffée d’incises, de parenthèses, de dialogues coupés , ce qui dérègle les notions de Temps et de Lieu. Le vent, les lumières, le passé, les projets, les mémoires soufflent et éparpillent toute rationalité. Ces phrases enchevêtrées, se poussent comme des vagues, charriant des reflets, des images inattendues, des souvenirs, des anxiétés, des comparaisons ironiques, des métaphores cinglantes, mettant parfois au premier plan de visages grotesques et des silhouettes caricaturales sortie de Daumier. Tout ça possède un souffle épique qui rappelle Faulkner. C’est la critique Claire Bayet, dans la revue « La nef » qui pointera bien l’originalité de ce jeune auteur : »Le grand mérite de Claude Simon –et c’est le mérite de tout art baroque- est de donner l’impression de l’épaisseur, de la richesse, et de jouer de l’illusion sans jamais la dénoncer. «
Le roman repose sur un amas de souvenirs personnels puisés dans son enfance. Simon connait parfaitement la ville car il y a été élevé par sa mère dans un hôtel de famille occupé par sa grand-mère et par la sœur de sa mère. Il reviendra sur ce passé perpignanais avec « Le tramway », ultime texte avant sa mort.

Ce qui frappe, c’est que, au fond, à y regarder de près, ce roman ne balance rien des structures du roman traditionnel, c’est même aussi un polar avec un meurtre. On pourrait même dire qu’on y trouve les grands ingrédients balzaciens : l’argent domine tout, personnages de province, avec matrones implacables, jeunes filles à marier, notaire chafouin, relations familiales nœuds de vipères. L’implacable ordre des nantis pèse sur la ville.
Autre trait balzacien : une grande précision topographique (et photographique) pour restituer les différents quartiers de la ville, ses cafés, ses églises, sa caserne, son quartier des gitans, etc.
Mais cette structure balzacienne s’émiette, se déconstruit et se reconstruit autrement. . Car l’histoire du personnage principal Montès, est menée par des rumeurs et des on-dit. Sans cesse le récit est coupé, découpé, morcelé, avec un mélange des voix et des points de vue. Mais surtout il y a une germination de la phrase, qui se poursuit et prolifère de parenthèses en incises, et charrie ainsi, dans un flot verbal, un déluge de sensations, d’images, d’instantanés. On a l’impression de pénétrer dans une forêt d’images, de sensations d’incises compliquées mais succulentes de dérision comique, saturées de réminiscences picturales. Comme nous en avertit , l’auteur dans le sous-titre « Tentative de restitution d’un retable baroque » . Simon se souvient des églises Saint-Jacques et de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et de la Semaine Sainte, avec les processions « et les vierges poignardées, debout dans leurs somptueuses robes de douleur.. »

Nous parcourons une fresque et dans un clair-obscur abbatiale du Passé que le Temps, ce rongeur , aurait à la fois abimé, mais aussi idéalisé et transfiguré dans l’esprit d’un enfant. Les couleurs, sont parfois saturées, déformées , reçoivent la lumière violente tandis que d’autres s’enfouissent dans des taches obscures d’un arrière monde .
Il faut savoir qu’en 1957 c’est l’époque où Claude Simon-qui voulait être peintre- se résout à abandonner définitivement les pinceaux. La nostalgie de la peinture envahit alors le roman. Elle restera une empreinte et marquera le style Claude Simon pour la suite de son œuvre. Femmes couchées dans l’herbe, perspectives écrasées, visages déchirés comme des affiches, pop art, espace recomposé, motifs enchevêtrés, angles de vue contrariés, zooms, page du roman considérée comme une toile, passage photographique du flou au net, enchevêtrement des figures pour exprimer l’instabilité du monde, passage de thèmes macabres au grotesque, art soutenu du caricaturiste et lacis d’arabesques comme si un Jackson Pollock avait malicieusement croisé les fils de l’intrigue .Juxtaposition des des passages fermés, clos, à des espaces ouverts, grouillant de personnages(notamment dans le quartier gitan-arabe ). Sauts brusques imprévisibles du jacassement populaire ou recueillement intime Simon trouble notre perception et brouille nos repères entre illusion et réalité, discours mental et chaines de métaphores, détails érotiques ou écorchés funèbres, bruits lointains ou sons rapprochés tout forme des chaines de pour délivrer des charges affectives. La dilatation et le grossissement de détails se heurtent à des matières vaporeuses pour nous introduire aux scintillantes surfaces du monde.

Simon en visuel absolu, utilise aussi aussi les cartes postales, les saccades des films muets, les zooms coups de sonde du visage humain comme un paysage qu’on approche, ou observations d’insectes comme si les barrières entre le monde animal et les êtres humains avaient sauté. Dans ce roman il y a des raccourcis à la Mantegna un art funéraire qui sent le cierge éteint, la gerbe de fleurs fanées, la solitude sépulcrale de vies de veuves. La momification. La moisissure.
Certains scènes du roman sont saisies et mises à jour comme les sculptures antiques découvertes dans un site archéologique sableux et prêt à s’écrouler. Simon travaille son immense retable dans le détail de gestes arrêtés, comme si le geste d’écrire ne devait jamais s’inscrire chez lui dans l’illusion d’une sereine et rassurante continuité .L’inquiétude domine. Le sens d’une scène fuit sans cesse comme un furet. Et en même temps, comme dans Proust, il y a un art redoutable, sous l’apparente fraicheur, de taxidermiste ; un art d’embaumer les scènes, les moments, les émotions, les visions par une sorte d’écorchage des instants et des temporalités. C’est un subtil art de la dessication, avec dans ce livre un gout du du palimpseste de la Mémoire dans ses couches superposées. Artiste de l’image arrêtée, définition même d’un tableau.
De l’enterrement à Ornans à l’enterrement à Perpignan ? Il y a de ça. ce roman possède une sorte de chant funèbre, une humaine et noire pétrification. les visages sont souvent l’aura équivoque des cadavres dans une morgue. On y note que les agonies, les raideurs cadavériques, les teints cireux ne manquent pas. . Oui, il y a aussi un office des ténèbres dans le roman et qui ira s’amplifiant dans les œuvres plus tardives comme « Le jardin des plantes ». les personnages sont perçus à la manière de voyageurs en transit, sur le Léthé suivant leur propre barque noire et accompagnés de parques suaves et perverses. Les maisons ? Tiroirs qu’on vide, draps qu’on tire sur un corps, bouquets de mariée qu’on jette au feu.
Le paradoxe c’est que même saisis dans les passages bouffons, grotesques, comiques, les personnages gardent quelque chose d’épique, de grandiose comme si la pulsation mystérieuse de la vie emportait tout dans un temps cyclique et mythologique. Il y a alors une grandeur qui émane de l’œuvre. Elle nous chuchote : pauvres tas d’humains, je vous construis un retable, un fragment mural de chapelle Sixtine dérisoire, mais une chapelle Sixtine quand même.

Extraits :
« .. et même pas une photo d’elle, un portrait, mais figurant seulement dans un de ces groupes comme on en fait à l’occasion de fêtes ou de mariages ; sans doute un dimanche après-midi, avec le patron et la patronne de l’hôtel, et les deux fillettes – mais pas le gitan – sous la treille de la petite arrière-cour dans le fond de laquelle on pouvait distinguer l’entassement des caisses de bière ; une femme à ce qu’il semblait d’une trentaine d’années environ, au visage ovale, de ce type méditerranéen au nez droit, assez long, et aux lèvres épaisses, avec des cheveux très noirs qu’un coup de vent au moment de la photo tordait et rabattait sur la figure, et si l’on veut belle, et même certainement belle, mais de cette sorte de beauté pour ainsi dire injuriée, au-delà de ce qu’on appelle couramment la beauté, avec par exemple ce quelque chose d’autre que les mutilations ou la patine ajoutent ou plutôt confèrent à une de ces têtes trouvées dans des ruines (et sans doute, telle qu’elle a été conçue, lisse, polie, fade), un visage donc, à la fois dur – ou durci – et attachant, sans fard ni apprêt, et dans le corps aussi – ou plutôt ce qu’on en devinait sous le gros tricot, la jupe sombre, c’est-à-dire pas grand chose : seulement un maintien, un port – cette sorte de triomphe sur le temps, ce même quelque chose de dur, d’infatigable – comme une jument, me dit un jour Montès, vous savez : une de ces juments de trait avec ses hanches lourdes, puissantes et pourtant féminines -, cette paisible invincibilité de la pierre ou du bronze malmenés, outragés, et continuant son existence de pierre, de bronze.. »
«.. lorsque je l’ai vu là, assis en face de moi, avec cette figure d’épouvantail à moineaux, cette tête de noyé qu’on aurait tout juste repêché l’heure d’avant à la plage et amené ici directement sans même prendre la peine de l’essuyer, ou plutôt de le rincer, ou plutôt de l’essorer, avec ces cheveux noirs trop longs de dix centimètres et cet appareil de photo d’au moins cent mille francs accroché sur son ventre alors qu’aucun clochard de la ville n’aurait seulement voulu, si vous le lui aviez donné, de cet imperméable qui doit lui servir à la fois de tenue de sortie et de chemise de nuit probablement, à moins qu’il ne dorme pas, ne se couche pas, promène toute la nuit dans les rues cette dégaine de rescapé de Buchenwald simplement pour rendre service aux mères de famille dont les enfants ne veulent pas dormir, quoique même pour ça il ne serait probablement d’aucune utilité puisque, paraît-il, il ‘y a qu’aux gosses qu’il ne réussisse pas à faire peur à en juger par les trois ou quatre qui sont toujours à courir derrière lui pour qu’il les photographie et leur donne une de ces sucettes dont il fait sans doute provision le matin avant de sortir comme d’autres font provision de cigarettes ou de petite monnaie. Oui, les enfants et les femmes. »
il y a surtout dans ce nouveau papier, le corps du Christ de Mantegna plein d’audace qui vient vite « parasiter » le texte, car le tableau y apparaît rapidement dans le déroulé… A son sujet, on se demande toujours quel étalon avait servi de modèle, Un mystère demeuré inexpliqué depuis des siècles, Mantegna lui-même devant un miroir de son corps posant revêtu d’un suaire léger des plus réalistes ?… Et puis, progressivement on comprend l’image picturale au regard de ce que vous nous apprenez de la trajectoire de SImon… Je ne connaissais pas le Vent, j’avais été déjà par trop dérouté à l’époque du Palace (1962), « mon premier Simon » découvert en 1972, au point de n’y être plus revenir durant 30 ans. Mais depuis quelques années, et pourvu une bonne maturation autour du « NR » en général et de Simon en particulier, (le plus grand de tous à mes yeux)…, j’ai entrepris de lire toute l’œuvre à raison de trois romans par an. Dernièrement, les Géorgiques… Une cathédrale baroque !… Je ne suis pas si Le Vent m’emballera autant que l’Herbe ou l’Acacia,, on verra bien… Pour sûr que j’irai m’y plonger, vu votre enthousiasme, Paul…, et je vous ren remercie une fois de plus.. Vous savez diablement susciter l’adhésion des lecteurs potentiels, et il n’y a aucune honte à vous en complimenter en toute sincérité… Bien à vous bien !
J’aimeJ’aime
Le Vent. Se rappeler même si cela n’a rien à voir que Perignan est ville de Tramontane et que son quartier des Gitans existe toujours, entre autres… Bien à vous , MC
J’aimeJ’aime
Face à sa maison, une chapelle baroque de toute beauté aux statues en or. Dix mètres suffisent…
Le travail est là, si proche et si loin aussi…
J’aimeJ’aime
les très chers, mes boomers (huhu), il fait terriblement chaud, ne faites pas les andouilles : fermez vos persiennes, buvez de l’eau régulièrement, ne vous agitez pas, mangez consistant, prenez soin de vous.
Pour Claude Simon : je passe … car je vous le demande : comment lire Claude Simon quand on bosse à temps plein, qu’on a une enfant tonique, un father qui décline et quand c’est canicule et cerveau ramollo ?
J’aimeJ’aime
Ne sais,mais il me semblait que vous aviez débuté Pharsale… L’avez-vous fini? Moi, je n’ai pas pu…
J’aimeJ’aime
Cette nuit, à me balancer nerveusement à 3 heures du matin dans un transat, à rêver de neige, d’aurores boréales et de vent frais, j’ai fait la prière et la danse de la pluie … et ça a marché ! du moins par chez moi.
J’aimeJ’aime
Vous êtes prête je le sens à relire le grand Malcolm Lowry entre ses volcans et ses cantinas
J’aimeJ’aime
Pas encore lu Le Vent…
Paul Edel, seriez vous prêt, de votre côté, à nous (re)parler un de ces jours de Dissipatio H.G. de Guido Morselli (dont une traduction française vient de paraître chez Rivages) ?
J’aimeJ’aime
Pour l’instant elena:Nescio je suis plongé dans d’autres lectures. Morselli attendra. Il y a eu des articles sur « Dissipatio », et un , notamment, dans Libération de Philippe Lançon je crois ,mais qui ne donnait pas complètement envie de se précipiter sur cet inédit en Français.
J’aimeJ’aime
Deux malentendus :
1) je pensais vous demander peu de chose : revenir sur un ouvrage qui vs était familier & que vs aimiez (j’ai sans doute mal lu & compris de travers votre ou vos anciens articles sur Morselli).
2) je ne cherchais pas à me faire une opinion avant d’acheter, j’aurais simplement aimé avoir votre avis (à vous, le vôtre) sur un roman que j’ai lu depuis (en italien), pour comparer nos impressions, approfondir (ou redresser ?) les miennes — & je m’étais dit qu’en raison de cette parution vos propos auraient pu particulièrement intéresser vos lecteurs français.
J’aimeJ’aime
quand on bosse à temps plein, qu’on a une enfant tonique, un father qui décline et quand c’est canicule et cerveau ramollo ? (M.)
on peut comprendre à la rigueur que paul edel n’ait pas les mêmes défis avec C. Simon… Mais quand même !… comme disait la femme de zuckerman au sujet de l’autobiographie de roth (les faits), « moi ce qui m’intéresse dans la vie c’est que je puisse m’occuper d’autres choses qui ne sont pas du plus haut intérêt, au contraire. Elever un enfant. Ne pas délaisser un parent vieillissant. Raison garder. Sans intérêt, sans importance, tout çà oui, mais voilà, c’est l’essentiel ».
On fait ce qu’on peut, en lecture de littératures, faut se dire de ne rien attendre des autres plongeurs…
Mais surtout pas d’autoflagellations, hein !.
J’aimeJ’aime