J’ai passé quelques jours d’hiver à Venise,il y a 4 ans avec le livre de poche « La mort à venise » de Thomas Mann . Journées d’hiver et de brume : quais à la lumière rasante , matinées ouateuses et brouillées, tombées de nuit brutales qui transforment les étroits canaux en coupe gorge, aux lumières incertaines ; on avance dans un labyrinthe inquiétant, envahi d’eau presque immobile aux remous gras et funèbres comme si une inondation insidieuse était en train de s ‘étendre entre palais, courettes, hospices, cloitres, casa ceci casa cela, ou demeures vides aux ornements gothiques en train de se délabrer. Toutes ces lentes ondulations noires en train de clapoter le long de portails de bois en train de moisir font penser à une agonie architecturale au ralenti.
J’étais surpris de l’extraordinaire acuité de thomas Mann pour capter ce caractère funèbre de la ville, comme si la thématique de sa nouvelle « la mort à Venise » émanait du décor, car dés qu’on quitte le grand canal et sa circulation incessante, ce sont remous gras, maisons aux volets clos avec un air d’abandon,, palais déserts, fenêtres vides, ambiance couvée. On suit des ondulations douceâtres qui viennent léchouiller des escaliers de pierre érodés, portails vermoulus protégés par de lourdes grilles de prison, et cette mouillure perpétuelle charriant des pourrissements, ces franges d’écume le long d’embarcations bâchées avec des toiles aux auréoles jaunes pisse, tout ça laisse une impression de fermentation malsaine , domaine de lourds secrets, avec l’odeur rance que soulève soudain une barque à moteur.
La nouvelle de Mann s’inscrit admirablement cet enchantement pourrissant, car nous sommes pris dans une ambiance de lente putréfaction. Un homme malade se promène dans une ville malade. Cela est d’autant plus évident que le texte explore le naufrage, la décrépitude physique, d’un écrivain célèbre -et las- Gustav Aschenbach qui respire un air porteur des germes du choléra.

Aschenbach se sent prisonnier de l’appellation « grand écrivain officiel « qu’on étudie en classe dans toute l’Allemagne, manière d’être coincé dans le sarcophage de la culture officielle. Et si on parcourt toute la correspondance de thomas Mann on remarque que Mann éprouve sentiment d’être embaumé de son vivant dans célébrité, enseveli sous les hommages et les récompenses.
La rencontre avec le bel adolescent polonais Tadzio, sorte d’archange blond entouré par sa famille polonaise va secouer, happer, bouleverser notre écrivain si convenable et démolir sa belle façade bourgeoise officielle. Il découvre un inconnu en lui .

on a tout dit de ce chavirement d’un écrivain si bourgeois qui découvre, le trouble, l’obsession de la Beauté et de la jeunesse, ce qui ébranle tout son psychisme. Aschenbach prend conscience que son œuvre, si bourgeoise, n’a pas pris en compte l’Eros, les rafales du Désir sexuel et que son message, au fond, est frelaté.
Je n’avais pas bien compris dans mes précédentes lectures combien il y a un parallélisme étonnant entre la décomposition morale des habitants de Venise qui mentent et cachent l’épidémie aux touristes pour continuer à faire marcher le tiroir- caisse. Pourtant la ville,elle, devrait l’alerter sur son caractère morbide avec ses gondoles-cercueils, et « dans les passages étroits l’odeur devenait plus forte ».. et sa nature pourrissante. La ville joue en miroir de la décomposition intérieure et de la débâcle d’un écrivain bourgeois devenu l’esclave de ses sens face au jeune blond Tadzio .

Au cholera qui circule dans Venise avec le sirocco et corrompt l’air , répond exactement la fièvre sexuelle qui corrompt le bel équilibre d’Aschenbach . Au marécage d’une ville, cette serre chaude pleine de germes mortels répond le marécage libidinal dans lequel s’enfonce Aschenbach . Au secret honteux d’une ville répond le secret honteux de l’écrivain qui découvre son homosexualité et ne l’assume pas. Ce sentiment de rejet, de différence sourde, secrète, c’est le sentiment de Mann face à sa propre homosexualité à une époque où l’Allemagne la réprouve avec une grande violence. Katia Mann, l’épouse de l’écrivain, a affirmé : « Tous les détails de l’histoire, à commencer par l’homme du cimetière, sont empruntés à la réalité… Dans la salle à manger, le tout premier jour, nous avons vu cette famille polonaise, qui était exactement telle que mon mari l’a décrite : les filles habillées d’une manière assez stricte, sévère, et le charmant, ravissant jeune garçon d’environ treize ans vêtu d’un costume marin avec un col ouvert et de jolis rubans. Il a aussitôt attiré l’attention de mon mari. Ce garçon était extrêmement séduisant et mon mari ne cessait de le regarder en compagnie de ses camarades sur la plage. Il ne l’a pas suivi à travers tout Venise — cela, il ne l’a pas fait — mais ce garçon le fascinait vraiment, et il pensait souvent à lui… Je me rappelle encore que mon oncle, le conseiller privé Friedberg, célèbre professeur de droit canon à Leipzig, était indigné : « Quelle histoire ! Un homme marié et père de famille, en plus ! »
Ces deux thèmes de la ville en fièvre et d’un homme en fièvre l’écrivain l’analyse avec un acharnement. La passion dévastatrice d’un homme âgé pour un adolescent ouvre un vertige et transforme Aschenbach en marionnette de son désir. Le bel équilibre apollonien si convenable s’effondre et devient frénésie dionysiaque ml contenue. Les deux thèmes sont magnifiquement entrelacés par thomas Mann. Si ajoute l’ironie admirable des phrases, ce ton si élaboré de Mann qui ajoute un glacis, une élégance, une précision détachée au récit quasiment clinique d’un chavirement. La connaissance de soi comme une soudaine ouverture vers une tragédie intime. Ajoutons que cette prose miroite avec ses reflets aquatiques sombres , métaphore vénitienne par excellence de ce que Mann a appelé « « l’aristocratique morbidité de la littérature » dans une autre nouvelle « Tonio Kröger » rédigée en 1903, donc neuf ans avant « La mort à Venise » et aussi très autobiographique .

Dans les deux textes Thomas Mann puise aux mêmes sources d’un érotisme morbide qu’il vit comme une culpabilité car il ne peut plus vivre dans l’illusion d’être un être rationnel qui garde le contrôle sur ses émotions. Il perd tout simplement sa dignité
son voyage de Munich à Venise, l’itinéraire est marqué par des rencontres de personnages (ça fait penser à un jeu d’échecs) qui annoncent la présence Mort : à savoir 1)le promeneur du cimetière de Munich, 2)le gondolier muet, sorte de Charon avec sa barque qui mène l’écrivain au pays des morts, 3)la troupe de musiciens italiens grimaçants, ricanant, railleurs, qui jouent et accompagnent les hontes d’Aschenbach de contorsions douteuses devant ce parterre de grands bourgeois mondains, parfumés, proustiens, à la terrasse du Grand Hôtel.

La nature homosexuelle du « bourgeois » Aschenbach-si bien dissimulée dans le mensonge de son œuvre académique- est révélée par un rêve : une orgie qui semble sortie du « Salammbô, » de Flaubert, orgie que Thomas Mann appelle joliment « les privilèges du chaos ».Dyonisius l’emporte sur Apollon. A la découverte de sa vraie nature sexuelle s’ajoute la découverte de sa décrépitude physique. Il voit dans le regard des autres qu’il n’est considéré que comme un vieillard libidineux, un « vieux beau » fardé et grotesque . Et l’objet de son désir, Tadzio, se moque de ce vieillard qui le suit comme un chien dans le dédale des ruelles de Venise. L’adolescent savoure son ascendant sur le vieil homme. Lorsqu’Aschenbach est mis au courant de l’épidémie cachée ( ô ironie par un employé anglais d’une agence et non pas par un italien),il a un premier geste de charité pour alerter les autres, mais se ravise et dans un retournement faustien, brutal, Aschenbach prend la résolution bien plus excitante et cruelle de se taire.Il proue une sale jubilation à se taire,oui aussi » « Aussi Aschenbach éprouva-t-il une obscure satisfaction en songeant aux événements dissimulés par les autorités et se déroulant dans les petites ruelles sales de Venise, ce sinistre secret de ville qui se confondait avec son plus intime secret à lui, et qu’il tenait lui aussi tellement à préserver. »

La part cachée, tyrannique, érotique, dionysiaque, avide, de l’écrivain atteint là un sommet de perversité. Je cache la présence du choléra, moi aussi, et comme les vénitiens, je mens. C’est en quelque sorte son joker maléfique. D’autant que, son voyage se place sous le signe de la mort car il a été déclenché à Münich ar la vue d’un cimetière.
Enfin, thomas Mann cultive la métaphore d’une ville qui s’enfonce dans la vase, pour nous révéler écrivain lui aussi « envasé » de par sa nature trouble du statut d’écrivain. Il a posé clairement l’équation : écrire = puiser son talent dans les couches secrètes, dans son « fumier libidinal » . Il pose une équivalence entre son énergie érotique et les sources pour écrire. Il reprendra toute sa vie la métaphore de la maladie, de « Tonio Kroger », ou « Tristan » ou « la montagne magique » en faisant se rejoindre maladie du corps et maladie spirituelle de la bourgeoisie européenne que par un pacte faustien l’écrivain révèle . Dans certaines lettres , son journal intime et confidences à ses proches, révélées après sa mort, il précise que son œuvre a fleuri sur le « fumier » ou le « compost », de sa sexualité.
Il écrit tranquillement : « laisser le style suivre les lignes du corps ». Car il y a non seulement la fascination pour un jeune corps parfait, en promesse (Tadzio) mais fascination encore plus forte pour le corps malade. Il faut savoir que toute sa vie Thomas Mann a souffert de migraines, de nausées, de fièvres, de coups de fatigue, d’insomnies, de vertiges, de mauvaise digestion, de malaises soudains. Ses lettres, ses journaux forment la grande litanie d’un homme qui ne cesse de somatiser. Et de consulter des médecins.

Le récit-parabole de « la mort à venise » annonce la « maladie » et les pathologies d’un Occident tout entier malade (nous sommes en 1912, n’oublions pas…) Mann, déjà marqué par le Nietzsche dionysiaque, et le pessimisme de Schopenhauer devait lire deux ans plus tard le livre de Spengler « déclin de l’Occident » dont il a dit : »c’est un essai qui rejoint tout ce que je pensais déjà, une des lectures capitales de ma vie ! » .
Extrait de « La mort à venise »
» Qui ne serait pris d’un léger frisson et n’aurait à maîtriser une aversion, une appréhension secrète si c’est la première fois, ou au moins la première fois depuis longtemps, qu’il met le pied dans une gondole vénitienne ? Étrange embarcation, héritée telle quelle du Moyen Age, et d’un noir tout particulier comme on n’en voit qu’aux cercueils – cela rappelle les silencieuses et criminelles aventures de nuits où l’on n’entend que le clapotis des eaux ; cela suggère l’idée de la mort elle-même, de corps transportés sur des civières, d’événements funèbres, d’un suprême et muet voyage. Et le siège d’une telle barque, avec sa laque funéraire et le noir mat des coussins de velours, n’est-ce pas le fauteuil le plus voluptueux, le plus moelleux, le plus amollissant du monde ? »

Dans le récit de Mann, qui est cet Aschenbach ,inventé et vaguement inspiré de Gustav Mahler? Il a un peu plus de cinquante ans, robuste, discipliné, auteur devenu célèbre et devenu un classique étudié en classe de son vivant, courtois, beau parleur, rassurant, une sorte de Jean d’Ormesson de la littérature allemande début de siècle ..,Ce qui importe c’est le premier choc dans le cimetière, voyant un apparition « sauvage » dans la silhouette d’un homme roux aux dents longues ,et « au regard belliqueux ».. ce premier ébranlement ouvre pas mal de questions aux lecteurs, sur la nature de cet étranger inquiétant , comme s’il y avait une première fissure, une question brutale sous jacente posée à l’artiste bourgeois encensé.. l’écrivain est déjà, pour la première fois, atteint dan son image intérieure.. défi ou injonction? éclair de panique? remise en cause brutale de son être social ? est une image du diable? mise en question de la vacuité de son art, d’autant qu’il est épuisé par les tensions récentes de son travail.. Y aurait-il un furet caché quelque part, comme le dirait Harold Pinter? Bref , émerge un malaise, physique, chez cet individu du cimetière, et avec une constance admirable, un sens de la mise en scène, de l’architecture, Mann, va relier et prolonger cet homme du cimetière à la figure trouble du Gondolier escroc et de sa gondole funèbre , auquel s’ajoute l’inquiétant garçon d ‘ascenseur, et pour finir le coiffeur italien, veritable embaumeur, avec ses fards et ses poudres et qui prépare le corps d’Aschenbach à une sépulture grotesque et colorée ,sorte de mannequin-cadavre presque clownesque . C’est ainsi que Mann construit un chemin morbide au héros. Ces individus-relais, ces figures sulfureuses contrariantes ouvrent le chemin de la mort et font le rappel du cimetière du début du récit.. annonciateur des ébranlements successifs et dévastateurs qui auront lieu à Venise, dans une lumière plus crue, plu franchement érotique et morbide…. .. il y a là, un jalon habilement placé en ouverture ensuite, avec délectation, Mann s’auto-caricature en parlant des dangers d’un art qui se corrompt , d’un art qui évolue mal chez cet écrivain Aschenbach Car, au départ, son art avait été brutal puis cédant aux sirènes de la facilité, voulant offrir ce qu’attendait un public plus large et pas difficile.. s’était affadi pour devenir un « académisme poli ».
On mesure toute l ‘auto-ironie suave de Mann livrant le fond de sa pensée, confessant son tourment homosexuel, par l’intermédiaire de son personnage fictif, inventé, d’Aschenbach pour analyser la folie dionysiaque et le désir d’orgie qui se déclenchent à la vue du jeune Tadzio! Ce vrai sabbat de tentations érotiques déchainées font craquer la statue si convenable de l’écrivain couvert d’ honneurs .On sait que pour Thomas Mann un écrivain = « fauteur de troubles »…
Une belle analyse de Mort à Venise, PE… Un des rares romans de Mann que je n’ai pas lu, tant je fus marqué par le film de Visconti… Il me semblait que le bouquin ferait pâle figure après ce film, que ses images et la musique de Mahler me parasiteraient trop la lecture et le rendraient décevante…
Bon, il est sans doute temps désormais d’essayer de dissocier les deux, comme vous y parvenez, pour essayer de mieux ressentir cette histoire de pourriture et de pestilence…
Je me souviens juste d’une escapade à Venise d’il y a dix ans, d’une ville lumineuse et souriante… Sur le moment, je pus en jouir tel le touriste moyen, sans jamais penser à Aschenbach et Tadzio… Il y avait trop de choses à y découvrir .. J’avais plutôt en tête le méchant Morand et le bon Sollers… Et puis, le guide du Routard pour les églises à visiter, les mémoires de Casanova, sa magnifique évasion des Plombs… Comme quoi…, à chacun ses souvenirs bien prosaïques, merci de savoir les réactiver à partir de vos carnets . Belle journée, en somme.
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Peut etre comme JJJ lire enfin le livre apres avoir tant aimé le film..puis un peu moins ensuite ..Venise c’est l’eau sous toutes ses metaphores et donc cet uterus dont parle je crois M Tournier( Le vent paraclet ? )Ce golf que vient feconder les vaisseaux d’orient Venise lieu de tous les delires psychiques lies à l’amour le luxe le reve le beau Y voir les couples musulmans en gondole et gamberger sur sa toute puissance..
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Du Malher de supermarché, oui! Avec un son démentiel. L’image du vieil homme s’est tellement superposée à celle de Mann qu’on oublie que ce n’est pas une œuvre de vieillesse, mais de maturité. En d’autres termes, Aschenbach est et n’est pas lui….
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Dans le récit de Mann, qui est cet Aschenbach ,inventé? Il a un peu plus de cinquante ans, robuste, discipliné, auteur devenu célèbre et devenu un classique étudié en classe de son vivant, courtois, beau parleur, rassurant, une sorte de Jean d’Ormesson de la littérature allemande début de siècle ..,Ce qui importe c’est le premier choc dans le cimetière, voyant un apparition « sauvage » dans la silhouette d’un homme roux aux dents longues ,et « au regard belliqueux ».. ce premier ébranlement ouvre pas mal de questions aux lecteurs, sur la nature de cet étranger inquiétant , comme s’il y avait une première fissure, une question brutale sous jacente posée à l’artiste bourgeois encensé.. l’écrivain est déjà, pour la première fois, atteint dan son image intérieure.. défi ou injonction? éclair de panique? remise en cause brutale de son être social ? est une image du diable? mise en question de la vacuité de son art, d’autant qu’il est épuisé par les tensions récentes de son travail.. Y aurait-il un furet caché quelque part, comme le dirait Harold Pinter? Bref , émerge un malaise, physique, chez cet individu du cimetière, et avec une constance admirable, un sens de la mise en scène, de l’architecture, Mann, va relier et prolonger cet homme du cimetière à la figure trouble du Gondolier escroc et de sa gondole funèbre , auquel s’ajoute l’inquiétant garçon d ‘ascenseur, et pour finir le coiffeur italien, veritable embaumeur, avec ses fards et ses poudres et qui prépare le corps d’Aschenbach à une sépulture grotesque et colorée ,sorte de mannequin-cadavre presque clownesque . C’est ainsi que Mann construit un chemin morbide au héros. Ces individus-relais, ces figures sulfureuses contrariantes ouvrent le chemin de la mort et font le rappel du cimetière du début du récit.. annonciateur des ébranlements successifs et dévastateurs qui auront lieu à Venise, dans une lumière plus crue, plu franchement érotique et morbide…. .. il y a là, un jalon habilement placé en ouverture ensuite, avec délectation, Mann s’auto-caricature en parlant des dangers d’un art qui se corrompt , d’un art qui évolue mal chez cet écrivain Aschenbach Car, au départ, son art avait été brutal puis cédant aux sirènes de la facilité, voulant offrir ce qu’attendait un public plus large et pas difficile.. s’était affadi pour devenir un « académisme poli ».
On mesure toute l ‘auto-ironie suave de Mann livrant le fond de sa pensée, confessant son tourment homosexuel, par l’intermédiaire de son personnage fictif, inventé, d’Aschenbach .
pour analyser la folie dionysiaque et le désir d’orgie qui se déclenchent à la vue du jeune Tadzio! Ce vrai sabbat de tentations érotiques déchainées font craquer la statue si convenable de l’écrivain couvert d’ honneurs .On sait que pour Thomas Mann un écrivain = « fauteur de troubles »..
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Le golfe? Sur Venise, fin de siecle voir aussi les pages éloquentes de Barrés, et les Histoires Incertaines de Regnier…
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Oui, « L’entrevue » de Régnier, dans l’anthologie chez J. Losfeld de l’excellent Legrand-Ferronnière : »Énigmes à Venise »; quoiqu’un peu longue,un peu « diluée », malheureusement. Le fantastique réclamant, me semble-t-il un poison un peu plus violent au bout de la plume. Cela-dit l’inquiétante étrangeté y est tout de même. Le reste de l’anthologie est à lire aussi.
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En effet, Van Worden,l’Entrevue. Mais aussi ses descriptions vénitiennes, partiellement rééditées au Mercure par Fernandez. Il y a un fantastique discret mais réel chez Regnier qu’on retrouve partiellement dans les Contes d’ Italie ( Verifier le titre) Monsieur D Amercoeur, le Plateau de Laque , etc…. Et que j’aime bien. Bien à vous. MC
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